Les vacances à la campagne n’ont
pas toujours le goût sucré du bonheur, surtout après s’être fait confisquer son
jeu électronique préféré. Un enfant, seul avec sa mère, laisse couler les
heures, accroché à sa console, à tuer les martiens. Pour sa mère, l’enfant ne
fait rien. Alors après une énième dispute, et la confiscation du jeu, l’enfant
se résigne à sortir dans le jardin en prenant soin de reprendre en cachette son
trésor électronique. Prévoit-il une partie en extérieur, loin du regard
grincheux maternel ?
Mais en sautant sur des cailloux,
le jeu tombe au fond de l’étang et il est impossible à récupérer. Après un
temps de désolation compréhensible, l’enfant se résout à découvrir la nature
qui l’entoure. C’est heureux car de drôles d’escargots géants viennent à
déambuler devant lui. Plus loin, l’odeur mouillée de la terre lui rappelle la
cave de son grand-père où il cachait ses trouvailles. Il suffit de se pencher
un peu et une foule de microchoses se révèlent dans la terre. Plus le temps
passe, plus le regard de l’enfant s’affûte sur les petits détails merveilleux de la nature.
Un Grand jour de rien nous invite
à lâcher nos objets connectés et à se laisser étonner par la nature qui nous
environne. Il y a toujours des découvertes fantastiques au bout du chemin.
Partons, sur les pas d’Alice, le pays des merveilles est tout près !
Beatrice Alemagna, Un Grand jourde rien, Albin Michel, 2016
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire