vendredi 4 novembre 2011

charlotte légaut



C’est un bonhomme tout rond avec un nez rouge, deux sourcils et une bouche très mobile. A chaque page, ce petit bonhomme est, tour à tour, facétieux, désemparé, soucieux, timide ou joyeux. A observer sa trombine, on lui pardonne aisément son Petit oubli.

Charlotte Légaut est auteur et illustratrice. Après des études à Lyon à l’Ecole Emile Cohl, elle rencontre Olivier Douzou qui dirige alors les éditions du Rouergue, elle y publie ses premiers ouvrages pour la jeunesse. Après Parade, un album coloré sur le spectacle du cirque, et Ca va pas sur la colère, Charlotte a crée ce petit bonhomme tout en rondeur.
Un personnage que Charlotte a adopté pour représenter Dieu dans sa Re-création, une adaptation laïque et rythmée de la Genèse, dans laquelle un créateur inventif et astucieux conçoit son monde (le nôtre ?) avec trois bouts de ficelle.

Charlotte  a grandi entourée de livres avec une grand-mère conteuse et des parents bricoleurs qui lui ont, tous deux, transmis leur inventivité. 

Formée au dessin, elle a également pratiqué la danse et le théâtre. Ces trois disciplines lui ont appris à écrire et illustrer ses albums. Elle fait le parallèle entre le rapport à l’espace sur scène et la mise en page dans un livre.

Un temps, elle a été chef de rubrique pour le magazine Popi et se souvient avec amusement de la direction des séances photos pour les aventures de ce  petit singe. Un métier qui lui a permis de suivre la réalisation de la revue et de concevoir autant les textes que les dessins.

Charlotte encadre régulièrement ateliers pour enfants et formations adultes. Des interventions qu’elle aime mener sur un temps long pour concrétiser un travail artistique.

Elle travaille actuellement à l’illustration d’un texte d’Oscar Wilde et réalise des épisodes illustrés à destination de la presse féminine.




Charlotte Légaut vit à Nantes. Elle a déjà un presque grand garçon.




Un doudou ?
Je n’avais pas un mais mille doudous dans mon lit.

Une histoire ?
Max et les Maximonstres de Maurice Sendak.

Une chanson ?
Celle de Georges Brassens, entre autre Tempête dans un bénitier.

Une friandise ?
Les pommes.

Un jeu ?
La marelle.

Un copain ?
Denis, un ami de vacances dans la campagne drômoise avec qui nous faisions les 400 coups. Je me souviens qu’il avait une tortue.

Une peur ?
Dormir dans la maison de mes grands-parents, grande maison au milieu des bois, lieu de quasi tous mes cauchemars !

Un rêve ?
Après plein de grands rêves de voyage tout autour de la Terre, je me dis profiter de la vie comme d’un bon fruit, c’est déjà bien !


Petit oubli, Re-créations et La Nuit des mes neuf ans sont publiés aux éditions du Rouergue.


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