vendredi 1 avril 2011

laetitia le saux


Ils sont élégants ces animaux ! Vous ne trouvez pas ? J'imagine qu'ils s'échappent d'un vieux manège ou du carrousel des machines de l'île. Tout sourire, ils partent à l'aventure.

J'avoue être sous le charme des images de Laetitia Le Saux. Son trait  tout en rondeur m'attendrit. Son travail ne vous fait-il pas penser aux albums de Richard Scarry ?  Chez Laetitia pas d'asticot à cravate, mais les poules s'enroulent dans des trendy châles, les chats portent chapeau écossais et noeud papillon à pois et les canards osent le fichu bleu turquoise.*

Laetitia Le Saux a des doigts de fée.  Quand elle ne tient pas un crayon, c'est l'aiguille qui la chatouille. Car elle coud aussi et à petits points bien serrés. Parfois, elle adopte une technique bien particulière. Ses personnages ont des petits corps dodus de coton. Laetitia découpe, coud puis rembourre ses personnages. Ensuite elle peint le décor. Pour qui se régale des petits détails, le résultat est fantastique. 

Laetitia imagine les choses en grand aussi : elle créée des doudous de laine et de tissus. Sa Fabrik de doudous compte de sacrés énergumènes : Rhino fonçe dans le tas, Poulette rêve d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte, Belette est la reine de la fiesta et Médouze fait son show. Ca swingue grave dans la Fabrik.

Laetitia Le Saux vit à Nantes au milieu des crayons, pinceaux, feutrines et tissus. Cet hiver, elle a dessiné La Culotte du Loup. Et ce printemps, elle planche sur un nouvel album, où elle réalise aussi bien les textes que les illustrations. J'espère qu'il sortira très vite.


un doudou
Un Bunny, réparé plusieurs fois, capable d'adopter des postures yogiques. Les boutons-pressions permettaient de le maintenir dans des équilibres enchanteurs.

une musique
Mes parents écoutaient peu de musique. Je me souviens de Jean Ferrat à la radio et du générique de Bonne nuit les petits.

une histoire
L'Histoire d'Aladin ou la lampe merveilleuse dans la collection du Père Castor. Un album dont j'aimais particulièrement les images. Hélas, ma mère qui s'occupait de la bibliothèque de l'école, a donné mes albums pour en agrandir le fonds. J'ai dû emprunter mon Aladin et je ne l'ai jamais rendu.

une friandise
Le millefeuille à la vanille et les choux à la crème.

un jeu
Le spirographe. Les tampons de chez Nathan. Ma mère faisait ses achats dans une librairie papeterie sur les bords de l'Erdre et elle m'offrait aussi des planches de gommettes à découper. Petite, j'aimais déjà beaucoup dessiner et fabriquer.

une amie
Frédérique, elle était très sportive.

une peur d'enfant
J'avais entendu dire que si on se faisait mordre par un chien on pouvait attraper la rage. J'avais donc peur à la fois des chiens et de la rage!

un rêve
Je voulais être détective. Je me disais que je pourrais mettre mon sens de l'observation en pratique. Et comme je lisais aussi le Club des Cinq d'Enid Blyton, je me voyais bien dans la peau d'un détective.


Les dernières parutions de Laetitia Le Saux :
La Culotte du Loup de Stéphane Servant, Didier Jeunesse
Le Cha-cha-cha des thons des Matous, livre-disque chez Didier Jeunesse
Et à découvrir cet été, un cahier d'activités Petits  Mains chez Milan Presse

Pour suivre l'actualité de Laetitia, son site Bon pied Bon oeil

* voir ses créations pour Djeco : puzzles et stickers

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