ill. Bruno Gibert, Seuil, 2015 |
Bien souvent récitées devant le
tableau de l’école, les poésies de Maurice Carême portent, dans leurs rimes, l’enfance et tous ses émerveillements sur le
monde.
Le poète a saisi avec douceur ces mômes rêveurs, dans L’Enfant,
« Dès qu’il refermait les paupières, il regagnait le grand palais
d’où il voyait la mer »
ou ceux qui espèrent avoir le
loisir de rêver comme L’écolière,
« pour bercer sa poupée ou simplement rêver, assise par terre ».
ill. Bruno Gibert, Seuil, 2015 |
L’école est citée souvent :
le lieu des apprentissages, des leçons de français avec le Hibou « Caillou,
genou, chou, pou, joujou, bijou Répétait sans fin le petit hibou », la
Ponctuation ou l’Alphabet, sans oublier les cours de dessin (Pour dessiner un
bonhomme).
Les poèmes choisis dans ces pages
évoquent aussi les bons sentiments, La joie de vivre, dans le poème du même nom
ou la gentillesse dans Il offrait son
cœur.
ill. Bruno Gibert, Seuil, 2015 |
Enfin, après les enfants, ce sont
les animaux petits et grands qui content leurs quotidiens. C’est une importante
ménagerie indomptée qui vit ici et là, à Angkor ou « dans un pays de
fleurs et d’eau »: trois escargots, un petit chameau, Le hérisson, Deux
petits éléphants… qui dialoguent et se présentent.
Bruno Gibert a inventé des images
vivantes qui jouent sur la mise en
perspective avec le texte. Il y a de l’étonnement à chaque page,
surprise dans les couleurs très gaies, surprise dans les liaisons des images
entre elles, surprise enfin dans les découpes de papier.
Un livre à mettre dans les mains
des jeunes écoliers pour leur fournir de l’inspiration et de l’envie à tenir, cette année d’école, un époustouflant cahier
de poésies.
Maurice Carême, La Poésie est un jeu d’enfant, illustrations de
Bruno Gibert, Seuil, 2015
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